Datant de 1542, les halles du Faouët couvrent une surface de près de 1 000 m². Leur magnifique charpente en sapin et en chêne est rehaussée d’un toit en ardoises, soutenu par une rangée de courtes colonnes de granit reposant sur un muret de pierres.

Véritable cœur de la ville, cette halle témoigne de l’activité commerciale autrefois générée par l’agriculture locale.

Aujourd’hui encore, le marché du Faouët perpétue cette tradition en se tenant chaque mercredi matin sous les halles et aux abords immédiats de l’édifice.

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Prenez la rue des Halles.

Un joli chemin creux, bordé de hauts talus boisés, descend dans le vallon. Prenez à gauche, puis à droite après environ 100 mètres, en passant sous la voie rapide Lorient-Roscoff. Ensuite, la montée s’avère un peu sportive.

Dans cet écrin de verdure se croisent deux chemins : l’un mène, non loin de là, au village de Villeneuve-Barrégan ; l’autre, à droite, conduit à la chapelle Sainte-Barbe.

Blotti au coeur d’un paysage de landes sauvages, Villeneuve-Barrégan déploie ses charmes discrets. Ses vieilles pierres, en partie restaurées, racontent encore les siècles passés et confèrent au village une atmosphère hors du temps.

Poursuivez le chemin traversant le village.

Le château médiéval de Barrégan, construit probablement au XIVe siècle sur un site stratégique dominant les gorges de l’Ellé, appartenait aux seigneurs Boutteville au XVe siècle. Déjà en ruines au XVIIe siècle, il a sans doute été endommagé durant la guerre de Succession de Bretagne. Une étude récente de 2020 a mis au jour un complexe castral comprenant un bâtiment principal entouré d’un fossé, avec un logis seigneurial, deux tours et plusieurs bâtiments annexes défensifs.

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Après avoir fait presque tout le tour du site, le sentier descend ensuite jusqu’à la rive droite de l’Ellé.

Ce curieux empilement de pierres, typique des rives de l’Ellé, attire l’attention. Observez cet arbre accolé !

De vastes chaos de pierres granitiques jonchent le lit de l’Ellé, formant un paysage sauvage et accidenté. Ces amas rocheux témoignent des forces naturelles qui ont façonné la rivière au fil du temps, créant des passages parfois tumultueux où l’eau se fraie un chemin parmi les blocs de granit.

En contrebas de la chapelle Sainte-Barbe se trouve une fontaine datant de 1708, dédiée à la Sainte. Autrefois, les jeunes filles y pratiquaient un rituel avec une épingle pour prédire le délai avant leur mariage. Une statue sans tête rappelle que Sainte-Barbe fut enfermée dans une tour par son père, qui la décapita.

La chapelle Sainte-Barbe, dédiée à la protection contre la foudre, a été construite à partir de 1489 sur un terrain de la seigneurie du Faouët, à la suite du voeu de Jehan de Toulbodou, sauvé d’une chute de rocher. Les voûtes furent achevées en 1512, et les vitraux, ornés des armes des Boutteville et des Toulbodou, furent réalisés peu après. La chapelle devint alors un lieu de pèlerinage local.

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Continuez jusqu’au campanile abritant une cloche, puis suivez tout droit en longeant un champ, avant d’emprunter le chemin qui descend puis remonte vers votre point de départ.