Situation | A l'ouest de la commune de Lanvénégen et en limite de Querrien et de Guiscriff. |
Lieux traversés | Querrien (29), Lanvénégen (56), Guiscriff (56) |
Intérêts | Vallée du Naïc, chaos granitiques, chapelle de la Trinité, grotte du diable, ruisseau du St-Antoine, le petit Paradis, vallée des vieux chênes |
Durée/Distance | 03:00 / 8,7 Km |
Dénivelés | +285,0 m / -285,0 m |
Indice Popularité | 35 |
Particularités | Ce circuit est interdit en période de chasse. |
Documentation | |
Trace GPS | |
Montrer le point de départ | Sur Google Maps |
De nombreux cours d'eau serpentent à travers cette vallée, alimentant le Naïc. En traversant la passerelle qui enjambe le ruisseau de Pennéven, vous rejoindrez par un charmant chemin creux le village de Lanzonnet.
Les petits moulins à eau de Bertrand tournent joyeusement dans ce paisible site bucolique.
Vous arrivez à Lanzonnet depuis la partie inférieure du village. Prenez le chemin à droite de la vieille bâtisse visible sur la photo, qui vous mène vers la partie supérieure de Lanzonnet. En quittant le village, prenez la direction de gauche. Après environ cent mètres, suivez le chemin creux sur votre droite.
Sous l'Ancien Régime, Lanzonnet était l'une des cinq seigneuries de Lanvénégen. À l'époque de la Révolution, ce village était d'ailleurs le plus peuplé de Lanvénégen.
Dans ce massif granitique où affleure le sol, les charrettes du Moyen Âge ont laissé des empreintes profondes et indélébiles. La distance de 120 cm entre les traces de roues, ainsi que la présence de murs en grosses pierres de chaque côté, indiquent que ce chemin date du Moyen Âge et non de l'époque romaine.
Poursuivez jusqu'à l'intersection avec le circuit des asphodèles à droite, et celui qui nous intéresse à gauche.
Un petit détour par le hameau de Kerancargour ou Kerhargour vaut le coup d'œil.
Compte tenu du socle granitique dans cette région qui empêche le passage de l'eau, les petites fermes de ce hameau ne généraient que de maigres revenus. La plupart des maisons de ce hameau étaient ainsi habitées par des ouvriers travaillant aux carrières de kaolin à proximité, aujourd'hui fermées.
La première maison délaissée à droite laisse entrevoir, à travers les carreaux d'une fenêtre, le regard espiègle de lutins.
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Revenez sur vos pas, et prenez le premier sentier à droite.
Un amas de blocs et de dalles de granite enchevêtrés est ici connu sous le nom de « La grotte du Diable ».
Une particularité du massif granitique sur lequel nous nous trouvons est la présence de dalles granitiques visibles un peu partout. Elles sont le résultat d'une érosion qui a mis le granite à nu, suivie de la formation de fissures verticales, puis horizontales, au cours d'un processus s'étendant sur des millions d'années. Ces blocs se sont naturellement détachés et glissent sous l'effet de la gravité dans la vallée.
En plus des dalles horizontales, le site présente des pierres verticales de hauteur similaire, ainsi que des aménagements taillés, notamment au niveau de l'entrée, ce qui suggère une occupation pendant le Néolithique, voire le Mésolithique. Des sondages permettraient d'en savoir davantage en vérifiant les datations et en recherchant des indices dans les profondeurs.
Il est tout de même à noter que l'allée couverte de Keroual d'en Haut est à moins d'1 km au nord.
Descendez le sentier, puis remontez sur la rive opposée du petit ruisseau situé dans le bas fond.
Asseyez-vous sur ce modeste banc improvisé et contemplez ce magnifique paysage. En hiver, les chutes d'eau abondantes évoquent les voiles d'une robe de mariée.
Derrière vous se trouve le canal qui, au début du XXe siècle, alimentait en eau le moulin de la Trinité, situé à environ 2 kilomètres d'ici. Observez la roche dans laquelle le canal était creusé.
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Suivez le chemin qui traverse bientôt un champ au niveau de Stang Ludu. N'oubliez pas de remettre en place la clôture après votre passage.
Dans un cadre verdoyant en contrebas de la route se trouve la chapelle de la Trinité. Érigé en 1645, cet édifice a été incendié en 1948 et est inscrit sur la liste complémentaire des monuments historiques. Dépourvue de toiture et de vitraux, pillée, vandalisée et envahie par la végétation, la structure a pu être préservée et dotée d'un toit grâce à l'action de l'association des Amis de la Chapelle de la Trinité.
Poursuivez vers le fond et le haut de la prairie. Vous êtes sur l'un des 2 canaux qui alimentait en eau le moulin de la Trinité dans les années 1900.
Vous arrivez au "Petit Paradis", où Jobic vous attend. Ici, des moulins à eau, des sculptures d'animaux, des jeux en bois, des nids, et bien d'autres merveilles sont l'œuvre des deux amis, Bertrand et Alain.
Remontez sur la rive opposée du ruisseau, vous avez mis un pas dans le département voisin et la commune voisine de Querrien.
Les vieux chênes qui bordent ce vieux canal, alimentant en eau le moulin Goenvic situé plus loin, ont un âge estimé entre 350 et 450 ans. Celui représenté sur la photo est estimé à 450 ans, et aurait donc été contemporain de Henry IV.
Le sentier suit les méandres du Naïc, traverse la route D177, puis rejoint le point de départ via l'étape 2.
Randonnée effectuée le 13/09/2023. Les itinéraires et descriptions sont présentés uniquement à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas engager la responsabilité du rédacteur.
Situation | A l'ouest de la commune de Lanvénégen et en limite de Querrien et de Guiscriff. |
Lieux traversés | Querrien (29), Lanvénégen (56), Guiscriff (56) |
Intérêts | Vallée du Naïc, chaos granitiques, chapelle de la Trinité, grotte du diable, ruisseau du St-Antoine, le petit Paradis, vallée des vieux chênes |
Durée/Distance | 03:00 / 8,7 Km |
Dénivelés | +285,0 m / -285,0 m |
Indice Popularité | 35 |
Particularités | Ce circuit est interdit en période de chasse. |
Documentation | |
Trace GPS | |
Montrer le point de départ | Sur Google Maps |
De nombreux cours d'eau serpentent à travers cette vallée, alimentant le Naïc. En traversant la passerelle qui enjambe le ruisseau de Pennéven, vous rejoindrez par un charmant chemin creux le village de Lanzonnet.
Les petits moulins à eau de Bertrand tournent joyeusement dans ce paisible site bucolique.
Vous arrivez à Lanzonnet depuis la partie inférieure du village. Prenez le chemin à droite de la vieille bâtisse visible sur la photo, qui vous mène vers la partie supérieure de Lanzonnet. En quittant le village, prenez la direction de gauche. Après environ cent mètres, suivez le chemin creux sur votre droite.
Sous l'Ancien Régime, Lanzonnet était l'une des cinq seigneuries de Lanvénégen. À l'époque de la Révolution, ce village était d'ailleurs le plus peuplé de Lanvénégen.
Dans ce massif granitique où affleure le sol, les charrettes du Moyen Âge ont laissé des empreintes profondes et indélébiles. La distance de 120 cm entre les traces de roues, ainsi que la présence de murs en grosses pierres de chaque côté, indiquent que ce chemin date du Moyen Âge et non de l'époque romaine.
Poursuivez jusqu'à l'intersection avec le circuit des asphodèles à droite, et celui qui nous intéresse à gauche.
Un petit détour par le hameau de Kerancargour ou Kerhargour vaut le coup d'œil.
Compte tenu du socle granitique dans cette région qui empêche le passage de l'eau, les petites fermes de ce hameau ne généraient que de maigres revenus. La plupart des maisons de ce hameau étaient ainsi habitées par des ouvriers travaillant aux carrières de kaolin à proximité, aujourd'hui fermées.
La première maison délaissée à droite laisse entrevoir, à travers les carreaux d'une fenêtre, le regard espiègle de lutins.
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Revenez sur vos pas, et prenez le premier sentier à droite.
Un amas de blocs et de dalles de granite enchevêtrés est ici connu sous le nom de « La grotte du Diable ».
Une particularité du massif granitique sur lequel nous nous trouvons est la présence de dalles granitiques visibles un peu partout. Elles sont le résultat d'une érosion qui a mis le granite à nu, suivie de la formation de fissures verticales, puis horizontales, au cours d'un processus s'étendant sur des millions d'années. Ces blocs se sont naturellement détachés et glissent sous l'effet de la gravité dans la vallée.
En plus des dalles horizontales, le site présente des pierres verticales de hauteur similaire, ainsi que des aménagements taillés, notamment au niveau de l'entrée, ce qui suggère une occupation pendant le Néolithique, voire le Mésolithique. Des sondages permettraient d'en savoir davantage en vérifiant les datations et en recherchant des indices dans les profondeurs.
Il est tout de même à noter que l'allée couverte de Keroual d'en Haut est à moins d'1 km au nord.
Descendez le sentier, puis remontez sur la rive opposée du petit ruisseau situé dans le bas fond.
Asseyez-vous sur ce modeste banc improvisé et contemplez ce magnifique paysage. En hiver, les chutes d'eau abondantes évoquent les voiles d'une robe de mariée.
Derrière vous se trouve le canal qui, au début du XXe siècle, alimentait en eau le moulin de la Trinité, situé à environ 2 kilomètres d'ici. Observez la roche dans laquelle le canal était creusé.
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Suivez le chemin qui traverse bientôt un champ au niveau de Stang Ludu. N'oubliez pas de remettre en place la clôture après votre passage.
Dans un cadre verdoyant en contrebas de la route se trouve la chapelle de la Trinité. Érigé en 1645, cet édifice a été incendié en 1948 et est inscrit sur la liste complémentaire des monuments historiques. Dépourvue de toiture et de vitraux, pillée, vandalisée et envahie par la végétation, la structure a pu être préservée et dotée d'un toit grâce à l'action de l'association des Amis de la Chapelle de la Trinité.
Poursuivez vers le fond et le haut de la prairie. Vous êtes sur l'un des 2 canaux qui alimentait en eau le moulin de la Trinité dans les années 1900.
Vous arrivez au "Petit Paradis", où Jobic vous attend. Ici, des moulins à eau, des sculptures d'animaux, des jeux en bois, des nids, et bien d'autres merveilles sont l'œuvre des deux amis, Bertrand et Alain.
Remontez sur la rive opposée du ruisseau, vous avez mis un pas dans le département voisin et la commune voisine de Querrien.
Les vieux chênes qui bordent ce vieux canal, alimentant en eau le moulin Goenvic situé plus loin, ont un âge estimé entre 350 et 450 ans. Celui représenté sur la photo est estimé à 450 ans, et aurait donc été contemporain de Henry IV.
Le sentier suit les méandres du Naïc, traverse la route D177, puis rejoint le point de départ via l'étape 2.
Randonnée effectuée le 13/09/2023. Les itinéraires et descriptions sont présentés uniquement à titre indicatif et ne peuvent en aucun cas engager la responsabilité du rédacteur.